Aujourd'hui, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a infligé une amende de 750 000 euros à l'éditeur de magazines français Conde Nast pour avoir enfreint les exigences en matière de consentement sur son site web Vanity Fair. noyb avait initialement déposé une plainte contre Conde Nast en 2019 ( !).
- La décision de l'autorité française de protection des données
- les plaintes originales de la noyb à partir de 2019
Contexte. En décembre 2019, noyb avait déposé des plaintes contre trois fournisseurs de sites web français, parce qu'ils avaient mis en place des bannières de cookies qui transformaient un "NON" clair en "faux consentement". Même si un utilisateur prenait la peine de refuser d'innombrables cookies sur la page de commerce électronique CDiscount, le guide de cinéma Allocine.fr et le magazine de mode Vanity Fair, ces sites web envoyaient des signaux numériques aux sociétés de traçage en prétendant que les utilisateurs avaient accepté d'être suivis en ligne. CDiscount a envoyé des signaux de "faux consentement" à 431 sociétés de traçage par utilisateur, Allocine à 565 et Vanity Fair à 375, selon une analyse des flux de données.
La CNIL sanctionne Conde Nast. Aujourd'hui, près de six ( !) ans après le dépôt de ces plaintes, la CNIL a finalement pris une décision dans l'affaire Vanity Fair : Conde Nast, l'éditeur de Vanity Fair, n'a pas obtenu le consentement des utilisateurs avant de placer des cookies. En outre, l'entreprise n'a pas suffisamment informé ses utilisateurs de la finalité des cookies prétendument "nécessaires". Enfin, les mécanismes mis en œuvre pour refuser et retirer le consentement étaient inefficaces. Conde Nast doit donc payer une amende de 750 000 euros.
Une autre amende liée au noyb. L'amende imposée par la CNIL française est une autre amende liée au litige noyb. En 2023, la CNIL a infligé une amende de 40 millions d'euros à Criteo, tandis que Google s'est vu infliger une amende de 325 millions d'euros au début de l'année une amende de 325 millions d'euros au début de l'année. D'autres autorités de protection des données en Europe ont également imposé des amendes liées au noyb. Récemment, l'AEPD espagnole a infligé une amende de 100 000 euros à l'encontre d'Euskaltel.